Le grain de la voix

 

© Inconito pour À bout de souffle, 2011

© Inconito pour À bout de souffle, 2011 

Ici les voix s’étirent en lignes continues, soutenues par une pulsation presque secrète mais toujours présente — et le langage de la musique, tout en modulations et en émotion, surpasse celui des mots !

Pour faire entendre les larges courbes déployées par Fauré autour de l’inexprimable, À bout de souffle propose de se placer au plus proche des voix : un piano seulement pour accompagner les œuvres. Et les poèmes de Victor Hugo, Armand Silvestre, Paul Verlaine… seront lus avant d’être chantés. Ainsi prendra corps la polyphonie chère à Gabriel Fauré, premier romantique à découvrir le grain de la modernité, scintillant encore à notre oreille.

 

Texte passé par le programme de Gabriel Fauré, le grain de la voix, À bout de souffle, Saint-Pierre-des-Cuisines, Toulouse, 2011.

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