fantasques

 

111_ trois voix s’entrecroisent, chacune est aussi chantée par des ensembles de quatre à cinq voix qui disent l’intensité de leurs sensations et la myriade de leurs émotions. Il ne reste que les paroles : plus de partition pour le chant. 100_ 010 _ 001_ des comptines : une ou trois par voix, de celles qui se disent dans un demi-sommeil pour s’endormir ou réordonner le monde à l’éveil. S’y trament les chiffres implacables, les images où tout bascule et le jeu suprême de la langue qui s’accroche aux dents pour ne pas être avalée par la suffocation. > Lire la suite

ÉPOQUES ET MÊMES COMBATS

 

Au XVIème comme au XXIème siècle, sur fond de guerres de religions, la présence des humains sur Terre change de signification. Non pas seulement parce que les paroles dites divines circulent par de nouveaux médias aux effets imprévus et à chaque fois cruels— l’imprimé ou l’Internet prolongés par le fer ou la kalach selon le siècle, mais aussi parce que les nouvelles connaissances sur le cosmos déplacent les perspectives et les possibles avenirs. > Lire la suite

MAINTENANT QUE LE CIEL…

© Jean-Yves Bonzon pour Maintenant que le ciel… À bout de souffle, 2015.

© Jean-Yves Bonzon pour Maintenant que le ciel… À bout de souffle, 2015.

Maintenant que le ciel…
Hor ch’el ciel… ainsi commence l’un des plus célèbres madrigaux de Claudio Monteverdi composé sur un poème de Pétrarque, pièce à 6 voix qui éclate les voix dans l’espace. Éclat de poésie où le coeur se brise de douleur et de joie.

 

 

 

 

 

 

 

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