Des trop urbains

Par ici transitent des textes produits d’abord sur la plateforme et dans les réseaux de Urbain, trop urbain — ceux dont les phrases s’immiscent dans les territoires multiples des villes et de ce qui les déborde. Et pour lire ceux qui n’ont pas fait le voyage jusqu’ici, aller là-bas.

Nos chers déchets… et ce qu’il en reste

Le grand plateau d’exposition du MuCEM (Marseille) a accueilli en 2017 une exposition, Vies d’ordures, consacrée à l’économie des déchets en Méditerranée, avec un angle de présentation inédit, fondé sur des enquêtes ethnographiques réalisées en Turquie, en Albanie, en Égypte, en Italie, en  Tunisie, au Maroc ou dans le Sud-est de la France… 129.195 visiteurs s’y sont rendus. Le collectif Urbain, trop urbain a pris part à son élaboration, de 2015 à 2017, au sein de l’équipe de direction artistique et de scénographie.

 

À découvrir sur Urbain, trop urbain, et dans la même veine, des recensions de livre et d’expositions…

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qui l’eût crue !

Quand il pleut à verse et que l’eau monte. Surtout quand l’eau monte en fait — je me souviens. Je sors mes photos et je me souviens. La Louisiane. On y est allé enquêter cet été sur des paysages en voie d’extinction…

C’est parti on the road again here we are, on the L A one. C’est là qu’ils nous ont dit de venir, sur l’ancienne L A One. Mais la route sur laquelle on est, là, en fait, c’est la deuxième L A One, j’veux dire, c’est celle qui remplace la première.

La nouvelle LA ONE, Louisiana 2016, © zoneclaire pour Urbain, trop urbain

La nouvelle Louisiana Highway ONE, Louisiana 2015 © zoneclaire

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hypothèse eurydice

Un air de Monteverdi au bord de l’empire de la pétrochimie. Une messagère annonce une perte… et les enfers ne sont pas loin, leur port, leur bouche… le flot à la bouche à Port-de-Bouc.

Captation sonore Film Flamme de la performance Et si revenait Eurydice… donnée à la médiathèque Boris Vian de Port-de-Bouc le 18 avril 2016 comme restitution de résidence au Centre des arts Fernand Léger de Port-de-Bouc en décembre 2015.

Arènes de Nîmes

 

à cinq vous passez la grande porte voutée et voici la coursive large par où circulent des buveurs cherchant derrière les jours alternatifs sur la ville les passages vers le son au-delà des murs épais vous prenez une bière puis l’escalier qui soulevait hautes les toges pour arriver au premier pallier des échafaudages en métal devant les sourdes basses qui les traversent et ton diaphragme d’emblée en gradins au dessus des antiques en pierre qui tournent érodées par les siècles de sandales qui montent encore à l’étage des femmes puis des esclaves d’où le paysage est vaste et l’arène s’étale en une foule clairsemée et peu mobile encore tout entière dirigée vers la source aigüe de la scène large noire qui frappe en descente cette fois  > Lire la suite

© zone claire 2015